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Syndrome prémenstruel : un déséquilibre hormonal influencé par l’alimentation ? Solution pour soulager le syndrome prémenstruel

  • Alain Vernède
  • 17 févr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 avr.



Le syndrome prémenstruel (SPM) touche de nombreuses femmes et se manifeste par une variété de symptômes physiques et émotionnels : irritabilité, rétention d’eau, douleurs abdominales, fatigue, maux de tête, troubles du sommeil, et fringales. Ces désagréments surviennent généralement quelques jours avant les règles et sont souvent attribués aux fluctuations hormonales du cycle menstruel. Mais avez-vous déjà envisagé que votre alimentation puisse influencer ces symptômes, notamment la consommation d’aliments riches en œstrogènes durant la phase progestative ?

Comprendre les phases hormonales du cycle menstruel

Le cycle menstruel est rythmé par deux hormones principales : les œstrogènes et la progestérone. Pendant la première moitié du cycle (phase folliculaire), les œstrogènes dominent et préparent l’ovulation. Après cette dernière, la phase lutéale (ou progestative) prend le relais avec une production accrue de progestérone destinée à soutenir une éventuelle grossesse. C’est durant cette période que le SPM peut apparaître, en raison d’un déséquilibre entre ces deux hormones.

Le rôle des œstrogènes alimentaires

Certains aliments contiennent des phytoœstrogènes, des composés naturels qui imitent l’action des œstrogènes dans l’organisme. Ils se retrouvent principalement dans :

  • Le soja et ses dérivés (tofu, lait de soja, tempeh, miso)

  • Les graines de lin et de sésame

  • Les légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots)

  • Les fruits et légumes riches en lignanes (baies, choux, brocolis, ail, oignons)

  • Les produits laitiers, qui contiennent souvent des résidus d’hormones susceptibles de perturber l’équilibre hormonal.

Si ces aliments peuvent être bénéfiques en période de carence œstrogénique, leur consommation excessive durant la phase progestative peut perturber l’équilibre hormonal en augmentant la dominance œstrogénique. Ce phénomène peut accentuer les symptômes du SPM, notamment la rétention d’eau, les douleurs mammaires et les sautes d’humeur.

Éviter l’excès d’œstrogènes dans la phase progestative

Afin de limiter les effets indésirables liés à un excès d’œstrogènes durant cette phase, voici quelques recommandations :

  • Modérer la consommation de phytoœstrogènes après l’ovulation

  • Privilégier les aliments soutenant la progestérone : avocat, noix, graines de tournesol, œufs, poisson gras

  • Éviter les perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques, pesticides et produits transformés

  • Limiter la consommation de produits laitiers, qui contiennent des hormones et favorisent l’inflammation

  • Soutenir le foie, organe clé dans la régulation hormonale, avec des aliments détoxifiants comme le radis noir, l’artichaut et le curcuma

Conclusion

L’alimentation joue un rôle clé dans la gestion du syndrome prémenstruel. Si vous souffrez régulièrement de symptômes gênants, une approche nutritionnelle adaptée à chaque phase de votre cycle pourrait améliorer votre bien-être. En rééquilibrant votre consommation d’aliments riches en œstrogènes durant la phase progestative, vous pourriez réduire l’intensité du SPM et retrouver un meilleur confort hormonal.

Avez-vous déjà testé une approche nutritionnelle pour soulager votre SPM ?

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