L’IGF-1 est une hormone de croissance naturellement produite par le corps humain, principalement en réponse à la stimulation de l’hormone de croissance (GH). Son rôle est essentiel durant l’enfance et l’adolescence pour le développement des tissus et des organes. Cependant, une exposition excessive et prolongée à l’IGF-1 venue du lait qui en contient en grande quantité pour la croissance du veau, peut avoir des conséquences néfastes, notamment en favorisant la croissance anarchique des cellules, y compris des cellules tumorales.
Les produits laitiers sont particulièrement riches en IGF-1 ou en éléments favorisant son augmentation dans l’organisme. En consommant régulièrement du lait, du fromage ou des yaourts, nous stimulons directement cette hormone, ce qui peut entraîner une prolifération cellulaire anormale, augmentant ainsi le risque de cancer du sein, de la prostate et du côlon.
Dans mon livre à paraître sous peu, je mets en garde cotre la consommation de lait. L'IGF-1 du lait permet au veau de grossir de 900 gr par jour. L'IGF-1 humaine transmise par la maman au bébé humin lui permet de grossir de 30 gr par jour.
Par ailleurs, le IGF-1 ont une action délétère sur le pancréas
, organe de gestion de l'insuline donc du sucre, créant ainsi de l'hyperinsulinisme qui peut amener au diabète de type2.
L’hyperinsulinisme : un cercle vicieux métabolique
L’hyperinsulinisme désigne une production excessive d’insuline, souvent due à une alimentation riche en sucres et en produits laitiers. Le lactose, sucre naturellement présent dans le lait, stimule fortement la sécrétion d’insuline. De plus, les protéines du lait (notamment la caséine) déclenchent également une réponse insulinique disproportionnée, même en l’absence de glucides.
Or, une insuline constamment élevée entraîne une résistance progressive des cellules à cette hormone, ouvrant la porte au diabète de type 2, à l’obésité et aux inflammations chroniques. De plus, l’insuline et l’IGF-1 agissent en synergie, renforçant mutuellement leurs effets délétères sur la croissance cellulaire et le métabolisme.
Les conséquences sur la santé
L’association entre IGF-1 et hyperinsulinisme favorise plusieurs pathologies graves :
Développement de cancers : IGF-1 stimule la croissance cellulaire et réduit l’apoptose (mort programmée des cellules), augmentant le risque de prolifération tumorale.
Résistance à l’insuline et diabète : L’hyperinsulinisme chronique perturbe la gestion du glucose et favorise l’apparition du diabète de type 2.
Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : L’insuline et l’IGF-1 jouent un rôle dans les déséquilibres hormonaux qui entraînent des troubles menstruels et l’infertilité.
Inflammation chronique : Un excès de produits laitiers favorise un terrain inflammatoire propice aux maladies auto-immunes et aux douleurs articulaires.
La naturopathie : une réponse adaptée et naturelle
Face à ces effets délétères, la naturopathie propose une approche holistique pour restaurer l’équilibre hormonal et prévenir ces maladies.
1. Éviter les produits laitiers et favoriser des alternatives saines
La première mesure consiste à réduire ou éliminer les produits laitiers et à les remplacer par des sources de calcium et de protéines non inflammatoires :
Boissons végétales (amande, coco, noisette, chanvre)
Légumes riches en calcium (chou frisé, brocoli, amandes, sésame)
Algues marines (spiruline, wakamé, lithothamne)
2. Réguler la glycémie pour limiter l’hyperinsulinisme
Une alimentation à faible index glycémique est essentielle pour éviter les pics d’insuline :
Privilégier les légumes verts, les protéines végétales et les graisses saines (avocat, noix, huile d’olive)
Réduire la consommation de céréales raffinées et de sucres rapides
Associer les glucides à des fibres et des lipides pour ralentir leur absorption
3. Soutenir le foie et l’élimination des excès hormonaux
Le foie joue un rôle clé dans la régulation des hormones, y compris l’IGF-1 et l’insuline. Certains aliments favorisent son bon fonctionnement :
Artichaut, radis noir, chardon-Marie pour favoriser la détoxification
Tisanes de pissenlit ou de bardane pour soutenir l’élimination des toxines
Jeûne intermittent pour réduire la charge hépatique
4. Pratiquer une activité physique adaptée
L’exercice physique améliore la sensibilité à l’insuline et favorise l’élimination des hormones en excès. Des activités comme la marche rapide, le yoga ou la musculation modérée sont particulièrement bénéfiques.
5. Réduire le stress et optimiser le sommeil
Le stress chronique augmente le cortisol, qui favorise l’insulino-résistance. La gestion du stress passe par :
La méditation et la cohérence cardiaque
Les plantes adaptogènes (ashwagandha, rhodiola)
Un sommeil de qualité avec un rythme régulier et une réduction des écrans le soir
Conclusion
L’association entre IGF-1 et hyperinsulinisme, amplifiée par la consommation de produits laitiers, constitue un véritable fléau pour la santé. Face à ces risques, la naturopathie offre une alternative naturelle et efficace pour rétablir l’équilibre hormonal, prévenir les maladies métaboliques et optimiser la vitalité. En adoptant une alimentation adaptée, en soutenant le foie, en réduisant le stress et en maintenant une activité physique régulière, chacun peut reprendre le contrôle de sa santé et se libérer des effets délétères des produits laitiers.
